Enclos paroissial | Kloz-iliz

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De quoi s’agit-il ?

Saint-Rivoal est une simple trêve de la paroisse de Brasparts juqu’en 1837, date à laquelle elle devient paroisse indépendante.
L’église, vraisemblablement du XVIe siècle, était alors en très mauvais état et menaçait de tomber en ruine. C’est essentiellement grâce à une souscription auprès des paroissiens que l’église fut reconstruite .
Les plans du nouvel édifice furent établis par l’architecte Théodore Boyer de Morlaix en 1842. Boyer conserve une partie des volumes et des élévations de l’édifice d’origine. C’est un plan en croix latine à nef unique avec chevet à pans coupés à l’extérieur.

De l’ancienne église ont été conservés les contreforts et les crossettes du pignon ouest représentant un lion (angle nord) et un homme (angle sud).
Le gros oeuvre est en moellons de schiste, le matériau le plus répandu dans le pays, grès et granite. La flèche est en maçonnerie, le granite provenant probablement de la carrière du Goël en Brasparts.
Le cadastre de 1813 fait état d’un ossuaire aujourd’hui détruit (angle nord-ouest du cimetière).

Le cimetière était peuplé ne nombreux hêtres (voir photo Joncour plus bas) jusqu’en 1937 où le conseil municipal a décidé de leur abattage. Des cyprès ont ensuite été plantés côté Est. Le cimetière était bordé au Nord par le jardin de l’instituteur.

Le chemin de la rivière, à l’Est du cimetière vers 1950
Le jardin de l’instituteur, au Nord du cimetière vers 1950

L’auteure des dessins de l’église est Jacqueline Jean (1938,✝1970), fille de Henri Jean et de Marie Julou.|

L’enclos paroissial actuel

Un calvaire se dresse dans l’enclos du cimetière. L’emmarchement à trois degrés est en schiste ; le socle cubique en granite porte une banderole où figure la date 1525 (en écriture gothique). La croix, à base tronc conique, et les parties sculptées sont en kersantite. Sur la face ouest se trouve le groupe de la crucifixion : Christ en croix, Vierge, Saint Jean, ange portant titulus, et à l’est une Vierge à l’Enfant, un ange orant au dessus.
Ce calvaire est caractéristique de ce que l’on appelle le petit calvaire breton (deux personnages sur la branche avec la croix au centre), modèle qui se répand à cette époque.

L’église et le calvaire du temps de François Joncour, photographe à Brasparts, début XXème. Document conservé aux archives du Finistère.

Diwar-benn petra eo ?

Ar c’hloz-iliz

Iliz Sant-Riwal oa bet savet a nevez e 1842 e plas ar chapel gozh a oa kouezhet en he foull pe dost. Deuet oa Sant-Riwal da vezañ ur barrez distag deus Braspartz e 1837. Dalc’het oa bet talbenn an iliz kozh hag an tour. Ur garnel a oa ivez gwechall er c’hloz-iliz.
Savet oa bet ar c’halvar e 1525 diwar ar stumm breton diouzh ar c’hiz d’ar poent-se :

  • tudennoù en-dro d’ar groaz hag un ael troet war zu ar c’huzh-heol
    Le calvaire Ouest | Ar c’halvar troet war zu ar C’hornog
  • ar werc’hez gant he mabig war-zu ar reter
    Le calvaire Est | Ar c’halvar troet war zu ar Reter

Bez e oa ivez gwez faou er vered betek 1937.